dimanche 17 février 2008.



Que suis-je, que sommes-nous ?




J'ai le vertige...

Seul, perdu dans la solitude de la nuit, j'aire dans la prison de mes pensées. Je tente de me représenter dans ce monde, je tente de me représenter la planète ou j'aire et pense, puis je pense à l'etoile qui nous donne la possibilité de vivre dans ce petit coin de galaxie.
La vie, la nourriture, le bien être, la chaleur, le moral.
Et puis, je pense à sa taille, et déjà j'ai conscience que ma représentation mentale est limité.
Comment puis-je me représenté quelque chose d'aussi massif, d'aussi grand, et au combien petit si je m'imagine l'univer...
Je me souviens d'une comparaison pour situer les échelles de grandeurs.
En résumé, c'était :
Imaginez que la terre est un grain de sable, tournant autour d'une orange à 7 mètre 50, et la prochaine orange la plus proche est situé à 2 kilo mètre...
Déjà je sent quelques sensations de vertige...
Là ou cela se corse, c'est quand on imagine un gros panier contenant 200 milliards d'oranges... en conservant cette échelle... !!!
Je pourrais extrapolé aux autres galaxies, mais une suffit à me faire tourner la tête...


Mon esprit se perd dans cette immensité, et je ne sais ni ce qui me permet de ressentir une tel chose, ni si cette tel chose est conforme à la réalité.
Mais quel est dont ce prodige ?
Quel est ma part de conscience dans le tout ?
Quel est ce tout ?
Y as-t-il un tout ?
Le tout est-t-il le tout ?
Mais qu'est-ce qu'un tout ?
J'ai bien un toutou, même deux, mais je ne pense pas que sa y ressemble, à moins que le tout fait partie de la vie ?


Quel bonheur doivent avoir les voyageurs... !!!
Lorsque l'on possède de bon moyens de locomotion, visité le monde, c'est fantastique, dépaysant, gouleyants, enrichissant, ça ouvre l'esprit, sa repousse les frontières du petit ethnocentriste local, c'est fantastique... Mais lorsque l'on peux visiter une partie de l'univer, dans ce cas, je crains qu'il n'existe pas dans mon dialecte d'homme des cavernes de béton, assez de mots pour exprimer de tels choses. .. !!!


On me dit souvent :
"Mais dis-moi, tu regrettes pas de ne pas pouvoir voir ? Il y a plain de choses que tu pourrais voir, faire, tu ne crois pas ?"



Non, sur cette Terre, je ne regrette pas...
Pour voir quoi ?
Nos visages d'acteurs se jouant la comédie à eux-mêmes ?
Voir l'orreur, la mort, le malheur, l'athomisation de la Terres ?
Voir pour conduire des bolides qui nous mène a une agonie ?
Voir pour être comme vous, esclaves de cette société ?
J'ai de la chance de ne pas voir, mon esprit aurait peut-être rejoint la bergerie des moutons...
Je préfère être un mouton perdu, broutant, fumant, de ci, de la, l'herbes de vaste pâturages, prenant son temps, découvrant de nouveaux horizons...
Je sais, peut-être que le grand méchant loup finira par me manger, je mise plus sur : il finira peut-être par me manquer, m'éviter, avec de la chance, il sera rassasier, il passera a coté de moi, sans me porter d'intérêt...
Voir qui ? Voir quoi ?
Voir les ombres projetés sur une paroi comme le disais Platon ?
Voir, voir, voir, croire, voir, croire...


Et vous qui voyez, que voyez-vous ?


J'aurais bien voulu voir l'univer, voir la vie, voir la différence, la multiplicité, un livre sans fin, multi sujets, multi facettes, un coin tragique, un coin désespéré, un coin raisonnable, un coin en progrès, un coin très sage, un coin qui nous dépasse, un livre ou l'histoire est vrai, ou l'histoire est notre histoire, un livre enchanteur, un livre grandiose, un livre ou le suspense ne s'arrête jamais.., un livre science fiction par endroit, un livre préhistorique à un autre, un livre sans fin...


Je suis le spectateur, hé bailli, émerveillé, et au combien si terre à terre...
Je suis le spectateur, rêveur, chercheur, sondant les limite de sa propre perception et représentation mental...
Je suis le spectateur, prudent, méfiant, doutant, de sa propre capacité a appréhender une tel immensité...


Je suis l'acteur, au combien petit, d'une mauvaise série TV B...
Je suis l'acteur de moi-même, je suis l'acteur des autres, je joue parfois avec d'autres...
Je suis acteur malgré moi, le scénario m'a été imposé, le tournage prend une tournure tragique...
Je suis l'acteur de quoi déjà ? ah oui, on tourne la vie, mais pourquoi avons nous autant changer le scénario ?
Se devait être un filme d'amour, pourquoi sa tourne a la tragédie ? !!
Je suis pas douer pour le tragique, en amour je suis en progrès, mais je suis loin d'être un professionnel.
Et d'après les dernières nouvelles des scénaristes et metteurs en scènes, il semble qu'ils aient encore changer le scénario, ils disent qu'ils veulent toucher un plus grand public, et ils affirme que le seul moyen est le film d'horreur.... !!! quel horreur !!!
Je suis un acteur comme les autres, j'ai peu de qualité, mais je sais que je ne suis pas douer pour tenir le rôle du mort vivant, ou de la victime de ce dernier...
Je suis un acteur rêveur, fait pour le comique ou l'amour, obliger de ce soumettre à ce film sous peine de perdre son emploi...
Je suis l'acteur aculé, en effet, je changerai bien de tournage, mais il n'y a pas de taxis, ils on tout prévu, ils nous on coincé, et même si il y en avait un, je ne pourrais sans doute pas emporter tout mes bagages...
Je suis l'acteur isolé, en effet, ils nous ont tous séparé, il était important que nous ne nous regroupions pas pour demander qu'une tel aberration commerciale cesse, et qu'on laisse enfin place à l'art!!!
L'idée de ce film était original au départ, en effet, on avais le droit de choisir entre plusieurs chefs, ils semblaient être compétant, avec de l'expérience, des rumeurs couraient de droite et de gauche, mais nous n'en avions que faire, et voila.... ils sont la, en place, ils nous tiennent...
Et maintenant, que faire ?
Qui se soucierait d'un petit plateau de tournage perdu et en perdition, dans le désert brûlant ?
Que pouvons nous faire ?
Ils nous attache avec des menottes lorsque l'on ne tourne pas, il nous mettent dans nos cellules lorsque le tournage cesse, nous avons les yeux bandés en permanence, une musique assourdissante raisonne de jour comme de nuit, nous ne percevons, ni rien, ni personne, nous somme sans moyens de défense, et eux on des armes de gros calibres...



Amicalement : Canne.
la canne blanche





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