Un sujet peut en cacher un autre :






Canne :
Quel est l'objet de ce débat ?

Mon ego :
Je sais pas, je crois que j'ai peur, que je me pose des questions, que je suis troublé...

Canne :
Comment ce fait-il que tu ai peur ? Comment es-tu troublé ? Comment sont venues tes questions ?

Mon ego :
Pourquoi ces questions ? Pourquoi ne pas parler du sujet ?

Canne :
Comment avoir une vue objective de quelque chose si on n'en a pas identifier les racines ?

Mon ego :
Je sais pas trop, ....., plus le temps passe, plus je me rend conte que le monde auquel je croyais appartenir n'est qu'illusion, et plus je m'informe, plus je suis terrifier... Le monde me terrifie, j'ai pas peur du monde, mais de ceux qui le dirige.

Canne :
Qu'entends-tu par illusion ?

Mon ego :
Bonne question, difficile a dire en quelque mots, je vois plusieurs éléments.
L’éducation, mon développement (ma conception du monde).
Mes expériences (mes rapports avec mes semblables, le relationnel au file des années.)
Le stade adulte, la sortie de la coquille familiale, ma situation familiale, mon intérêt qui est venu peu à peu pour ce qui est en dehors de ma bulle (vue du monde décalage avec ma conception du monde)
Et enfin la grande désillusion, mes convictions peu à peu effritées, le doute, et une grande peur qui s'instale.

Canne :
pourquoi cela te fais-t-il peur ? Est-ce le fait que tu pensais te retrouver face à quelque chose de compréhensible, de maîtrisable ?
Ou bien est-ce parce que tu te retrouve face à une situation ou tu ne maîtrise ni les tenants ni les aboutissants, et que comme beaucoup de monde tu as peur de l'inconnu, de ce qui n'est pas ta propre vision des choses ?
Le monde n'est-t-il pas fait d'illusions que nous percevons et transposons à notre perception de la réalité ?

Mon ego :
Oui bien sûr, mais c'est plus profond que cela, j'ai l'impression d'être au bord d'un gouffre, qu'il se rapproche, je risque de tomber dedans, et le pire c'est que ceux autour de moi, ne semblent pas le voir.
Ou alors, ils le voient, mais le sous-estime, ne croient pas en sa réel capacité de nous aspirer.

Canne :
Pourquoi ne pas faire demi-tour et t'en éloigner alors ?

Mon ego :
Je peux pas... y a du monde partout, devant, derrière, à droite, à gauche, et je tien la main de ma famille.
Je veux crier, mais le brouhaha est trop intense, personne ne m'écoute, personne n'entend, on dirais que l'on a tous un casque de musique sur la tête, et que l'on avancent comme çà, tout droit, toujours tout droit, en plain dans ce trou.
Je vois pas, mais j'entend, j'entend les gens qui tombe dans le trou, mais c'est loin, très loin, c'est comme un murmure.
Le danger n'est pas encor devant nous, il reste encor beaucoup de distance à parcourir, mais on avance vers lui.
De plus, plus le temps passe, plus on s'impatiente, plus on accélère et pousse ceux devant nous.

Canne :
Pourquoi ne pas ralentir dans un premier temps ?

Mon ego :
J'essai de ralentir depuis un moment, mais sa dure pas, il y a des gens derrière nous, et ils poussent fort, je ne tiendrai pas, non je ne peux pas retenir une foule tout seul...

Canne :
De quoi as-tu si peur ?
Tu as peur de te retrouver devant ce qui te terrifie ?
Tu as peur de tomber dedans ?
Tu as peur des conséquences de la chute ?
Pour qui as tu peur ? et peur de quoi au juste ?

Mon ego :
Je sais pas, pour le moment je vois une chose, je maîtrise pas la situation, ou que localement, et encor, partiellement, par moment.
Mais je sais que tôt ou tard, on sera engouffrer par la masse.
J'ai peur pour moi, j'ai peur pour ma famille, j'ai peur pour le monde, j'ai peur du gâchis, j'ai peur de me retrouver dans une situation terrible et de souffrir.

Canne :
Tu as peur de la mort, que tout s'arrête ?
Tu as peur que ce que tu as construit, ta famille, n'y survive pas, et qu'il ne reste rien après ?

Mon ego :
Oui...

Canne :
As-tu peur de ce qu'il y avait avant que tu sois ?
Que sais-tu de la mort ?
Qu'est-ce que la mort ?
Qu'est-ce que la mort change dans ta vie ?


Mon ego :
Hum, avant que je sois, je n'étais pas, enfin.... je sais pas...
J'en sais foutrement rien, en fait.
La mort, oui, je n'en sais rien nom plus, il y a nombre de théories, et j'avou ne pas trop quoi faire avec ce sac de nœuds.

Canne :
As-tu les moyens d'en savoir plus à ce sujet ?
Qu'est-ce que cela changerai à ta vie ?
Est-ce vraiment la mort ou la souffrance qui te fait peur, ou est-ce la peur de quelque chose qui t'es totalement étranger (inconnu) ?

Mon ego :
Bonnes questions...
Je peux pas être affirmatif sur le moyen d'en savoir plus, il semble que scientifiquement on patauge dans le brouillard.
Je dirais que le seul moyen d'en être sûr, c'est de se retrouver face à elle, et partir avec elle.

Canne :
Alors pourquoi as-tu si peur ? vu que tu ne sais pas de quoi elle est faite ?

Mon ego :
Je sais pas, sûrement la possibilité qu'il n'y ai rien, que ma conscience meurt, qu'il ne reste rien de moi et de mon passage.

Canne :
Mais dans ce cas, tu ne pourra ni regretter, ni avoir peur, ni même penser, donc quel est l'intérêt d'en avoir si peur ?

Mon ego :
C'est juste, donc peut-être est-ce le moment de la mort à passé qui me fait le plus peur, et non la mort en elle même.

Canne :
n'est-ce pas plutôt les choses qui te sont inconnu, qui te fonts si peur ?
Quand tu pense a quelque chose, tu prend un contexte, tu y ajoute ton imagination et ta représentation dans ce contexte d'une logique d'une trame,
et d'une finalité, et dans le cas de la mort, tu connais le contexte, la trame de vie, mais il t'es impossible d'en prédire avec suffisamment de certitudes l'issu ?

Mon ego :
Oui il y a sûrement de ça.
Je sais pas trop, tu voudrais dire que tout ce que l'on connais pas, on en n'a peur et on se fait des films ?
Et que l'on possède pas suffisamment d’éléments pour s'inquietter viscéralement de la mort ?

Canne :
Qui a dit que j'avais des réponses ?
certainement pas moi, je pose des questions, c'est toi qui chemine à cette conclusion.
Des points de vue peuvent se rejoindre, sembler identique en apparence, mais il reflète la penser de leurs auteurs et de ces perceptions propre, et bien qu'il semble qu'en surface nous avons les même pensées, elle soient différentes dans le fond. En effet, il y a une différence entre, la différence de nos perceptions et la représentation mental que l’on s’en fait.

Mon ego :
Tu veux dire qu’en apparence on pense la même chose mais qu'en réalité ce sont comme des points commun, une ressemblance d'interprétation et que la vrai nature de tout cela est propre à son auteur de par ces perceptions ?

Canne :
oui et non, ce que je veux dire, c'est que l’on peux avoir la même pensée, mais elle ne sera pas pareil, car, nous percevons et ressentons les choses à notre façon propre.

Mon ego :
C'est pas faux, et pas étonnant que l'on se comprenne aussi mal sur Terre.

Canne :
Sa ne dois pas aider, en effet.
Mais comment en être si sur ?
Est-ce que l’on n’a pas chacun a notre niveau notre part de responsabilité ?
Est-ce que l'iniorance est le talon d'achile de nos émotions ?
Comment surmonté au mieux un problème, si on n'à pas conscience de ce dernier ?

Mon ego :
Si je te suis, il faut ce méfier de ce que l'on ressent ou crois ressentir ?

Canne :
Il semble en effet, qu'il faille en premier temps se méfier de nous-même, de nos perceptions, de nos raisonnements, avant de se méfier des autres.
Car :
Comment peut-on être sûr de suivre quelqu'un si l'on est pas certains de percevoir en totalité ce que l'autre ressent ?
Tout au plus, on pourra que se faire une idées s'approchant plus ou moins de la source.
Mais encor une fois cela sera par rapport a nos perceptions, et à notre représentation mental de ce que l'on crois être.
Et comment être sûr d'être sûr de ce que l'on crois être si on ne saisi pas la source ?
Comment comprendre quelque choses si à la base la chose est différente donc déformé de son contexte ?
Comment être sur de soi-même si un sujet peux en cacher un autre, plus profond, qui trouble par ricochet ce dernier ?




CONCLUSION :



Etre sûr de ne pas être sur de savoir, tout en ne rejetant pas ce que l'on crois être sur de savoir.
Prendre son temps, approfondissement, quête des origines des sujets et des émotions.
Ouverture, écoute, Echanges, points communs, différences, patience et curiosité.








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